Le metteur en scène Peter Sellars, le musicien et compositeur Tyshawn Sorey et la soprano Julia Bullock s’intéressent à la figure de celle qui secoua les Années folles parisiennes en faisant triompher la Revue nègre. Mais si l’Américaine Joséphine Baker (qui a pris la nationalité française en 1937) acquiert sa célébrité au music-hall, elle reste tout autant dans les mémoires pour son engagement dans les services secrets de la France libre pendant la Seconde Guerre mondiale. Par la suite, elle apportera son soutien au mouvement américain des droits civiques et à Martin Luther King. Dans sa vie privée, l’immortelle interprète de « J’ai deux amours » montre la même liberté d’esprit, puisqu’elle adoptera une douzaine d’enfants et se mariera plusieurs fois tout en ayant des liaisons avec des femmes.